LE DENI ! ERREUR OU FAUTE D’ETAT ?
Par Sammy Ghozlan - 10 octobre 2019

L’attentat islamo terroriste de la Préfecture de Police à Paris
Ce que savait aussitôt le BNVCA.
Le 3 octobre à 13h, la presse annonçait en flash spécial que des agressions mortelles ont été commises à la Préfecture de police de Paris. Quatre policiers poignardés sauvagement sont morts, une autre policière est blessée grièvement.
Il s’avère que l’auteur abattu au sein même de la Préfecture était un fonctionnaire de cette institution affecté au Service des renseignements depuis 20 ans. Les premières informations le présentent comme sourd et muet.
Aussitôt le BNVCA soupçonne un attentat islamo terroriste. Nous sommes d’ailleurs, là encore; les premier et les seuls à communiquer en ce sens.
Nous pensons immédiatement que les faits rapportés, les cibles choisies le mode l’opératoire, l’usage d’un couteau, constituent les éléments permettant d’accréditer cette thèse de l’attentat. Selon nous, à ce moment là , l’attaque n’a pu être commise que par un individu musulman, de couleur ou pas, ou d’un converti à l´islam.
Cela se produit fréquemment en France de nos jours.
Au contraire un européen, non musulman se serait servi lui d’une arme automatique, pistolet, fusil ou grenade.
Nous ne nous sommes pas trompés.
Nos informations recueillies immédiatement nous apprennent qu’effectivement  l’auteur  est né à Fort de France.
Il s’appelle  Mikael Harpon, il est marié à une femme musulmane d’origine marocaine. Il est sourd et muet. Il est affecté au service informatique de la direction du renseignement ou il a accès à des données secrètes et d’un haut niveau de haute sécurité. De surcroît nous découvrons déjà ce détail important selon lequel il refuse “de serrer la main aux femmes” depuis sa conversion à l´Islam.
Si déjà à notre niveau, au BNVCA nous savions tout cela il nous paraissait clair que les policiers chargés de l’enquête tout comme le Ministre de l’intérieur et le Procureur de la République disposaient de ces informations cruciales qui plaidaient en faveur d’un acte islamo terroriste.
Peu s’en faut. L’opinion est trompée. L’assassin est présenté aux médias comme un homme au dessus de tout soupçon et pour eux “la conversion à l´islam” ne veut pas dire “radicalisation” et bla bla bla.
De plus, on veut nous faire croire que l’assaillant aurait eu un “conflit professionnel  avec sa hiérarchie” ou peut être  un “dépit  amoureux” etc.
Le Ministre de l’intérieur sûr de lui annonce que le criminel “est un employé modèle sans histoire, que sa conversion à l’Islam n’est pas liée à son acte et que son dossier administratif ne présentait aucun signe de radicalisation”. Donc ni le parquet antiterroriste ni la police antiterroriste (SDAT) ne seront saisis. L’affaire est confiée à la police judiciaire et au Parquet de Paris.
On nous “balance” que l’incrimination s’oriente plutôt vers le chef d’ “assassinats et tentative d’assassinat sur personnes dépositaires de l’autorité publique.”. Et bla bla bla et ça continue.
Même les représentants syndicaux s’y sont employés au commencement, lors de leurs interventions médiatiques.
Pourtant certains d’entre eux ont évoqué des pressions qu’ils subissaient pour les amener à convaincre l’opinion qu’il s’agissait d’un acte délibéré, peut être selon eux pour protéger l’institution et la dédouaner de ses responsabilités en la matière.
Et l’enquête qui malgré tout se poursuit, s’oriente alors vers l’épouse de l’assassin. Elle qui est aussi malentendante, est gardée à vue.
Assistée d’une personne qui connaît la langue des signes elle raconte que la veille du crime, son mari a tenu des propos incohérents. Il a entendu des voix dit-elle.
Pourtant les autorités persistent à ne pas considérer l’acte terroriste. Mais voilà les témoignages les éléments nouveaux de l’enquête, les perquisitions, les recherches effectuées au domicile du couple Harpon, l’examen des téléphones et des ordinateurs ont révélé des informations capitales qui confirment nos soupçons depuis le début de cette affaire.
Ainsi l’assassin s’est converti à l’islam. Il fréquente la mosquée de Gonesses (Val d’Oise) réputée salafiste .
Nous l’avons su immédiatement au BNVCA de même que son nom , son prénom, son âge et son lieu de naissance.
Si nous le savions comment expliquer que les autorités ne l’aient pas su elles , à leur niveau ?
Surprenant . Déni, désir ou besoin de camoufler… Pour qui? Pourquoi?
Alors oui, si comme veut nous l’asséner le Ministre de l’Intérieur, il était un employé modèle auparavant, rien dans son dossier administratif ne laissait soupçonner une quelconque dérive, il faut admettre que son comportement a changé depuis cette adhésion à l’islam salafiste.
Et voilà que peu à peu le Procureur de la République distille des informations qui révèlent la dangerosité de Harpon.
Et progressivement l’acte se révèle enfin terroriste et le magistrat de la section antiterroriste est enfin saisi.
Tard certes, mais mieux vaut tard que jamais . Ce qui permet de prolonger la garde à vue de l’épouse Harpon à 92 h si nécessaire.
Je reste convaincu que les autorités savaient tout cela , mais pourquoi chercher à dissimuler?
Voulaient-elles préserver l’Islam et les musulmans? Voulaient-elles éviter de créer la panique parmi les français déjà fortement éprouvés par les attentats terroristes islamistes?  Malgré les mesures de sécurité , le plan Vigipirate ou les opérations Sentinelle…
N’est-ce pas les prendre pour des veaux? Personne n’a jamais cru à ces allégations et surtout pas nous au BNVCA. Et pourtant pendant 3 jours durant; ni le parquet antiterroriste ni la police spécialisée n’avaient été saisis.
Or, rapidement, les investigations permettent de découvrir la véritable personnalité sournoise de Harpon qui la veille, et juste avant son attentat, avait échangé 33 SMS avec sa femme sur des thèmes religieux douteux , sinon sulfureux.
Je pense que la hiérarchie de Harpon aurait dû être plus vigilante du jour où cet employé qui bénéficiait de l’habilitation au Secret Défense avait épousé les thèses salafistes , Il  se recouvrait de la djellabah pour faire ses prières; il refusait de parler aux dames du service, il avait salué les attentats contre Charly Hebdo !
Ce type de comportement qui existe aujourd’hui dans la police se présente aussi dans d’autres organisations comme la RATP où des chauffeurs de bus ne veulent pas s’asseoir sur le siège occupe auparavant par une autre conductrice.
Ils réclament des salles prières. Ce phénomène existe déjà dans les aéroports. Le liste est longue et les pouvoirs publics paraissent laxistes et démunis en tout cas.
Apparemment ils sont inconscients du danger qui guette toutes nos institutions nationales infiltrées désormais par ce type de personnages qui trompent la confiance qui leur est légitimement accordée et peuvent passer à l´acte hostile à tout moment – moment imprévisible et dès qu’ils en auront senti le besoin, se missionnant eux-mêmes décidant d’eux- mêmes du moment de passage à l’acte au nom” d’Allah Akhbar ” et devenir des martyrs des kamikazes.
C’est tout à fait le cas de figure que nous avons rencontré dans l’assassinat de Sarah Halimi ,et pourtant la justice tarde à reconnaitre ce crime comme un attentat islamiste de surcroit antisémite manifeste.
Il y a peu nous constations que des bandits se convertissaient à l’Islam en prison pendant que des musulmans s’y radicalisaient. Aujourd’hui l’affaire des meurtres dans la Préfecture de Police démontre que nul n’est à l’abri nulle part.
Le saint des saints que représente la Direction des Renseignements à l’intérieur du Temple Préfecture de Police a été fortement atteint, gravement bousculé, dramatiquement endeuillé.
Je continue de penser que cela est gravissime.
Je crains fortement que les autorités du gouvernement ne prennent pas suffisamment en compte la mesure du danger que représente pour les citoyens et même pour l’Etat dans son ensemble, l’influence de l’Islam incontrôlé.
Pourtant des voix autorisées se sont élevées pour nous alerter.
Je considère qu’il faut écouter attentivement les avis de l’Imam Chalghoumi, Président de la Conférences des Imams de France, ou encore Mohamed Sifaoui, ou aussi Zineb El Rhazaoui écrivaine journaliste militante des droits de l’homme.
Ils ne cessent de réclamer des actes coercitifs contre les islamistes. Ils demandent la fermeture des mosquées salafistes, l’interdiction sur notre sol de conférenciers idéologues de l’islam extrémiste , l’interdiction du port du voile islamique dans les lieux publics, à l’université et bien d’autres choses pour endiguer le phénomène qui se répand.
L’assaillant islamo-terroriste Harpon avait accès aux données informatiques sensibles. Il connaissait les codes secrets. Il pouvait disposer de listes de noms de policiers et autres . Qu’en a t il fait? L’ enquête permettra-t-elle de découvrir tout cela et au besoin de protéger les policiers et les citoyens? Harpon n’a -t-il pas prévenu ses frères  islamistes qu’ils étaient surveillés et recherchés ?
La question se pose de savoir comment ces policiers en principe compétents et formés  pour détecter un musulman extrémiste n’ont pas vu, ou ont refusé de voir et de signaler le nouveau Harpon ?
Ce dernier, au poste stratégique qu’il occupait n’aura- t-il pas rectifié, corrigé, effacé les signalements d’islamistes fichés par ses collègues? N’aura-t-il pas lui-même aménagé son dossier administratif personnel et confidentiel ?
Pourquoi ces policiers, au demeurant professionnels  ont- ils observé une véritable omerta ?
Tout cela doit être vite éclairci, rectifi , et porté à notre connaissance.
Enfin il faudra que l’enquête nous prouve que l’assassin, dont on connaît les handicaps et les faiblesses, n’a pas été guidé, conduit, influencé, encouragé pour commettre ses forfaits, soit par le discours extrémiste d’un idéologue engagé, soit par un “officier traitant du mouvement des frères musulmans”.
Il faut observer que ces policiers du Renseignement n’ont pas été capables de découvrir Harpon leur collègue, cet individu tout près d’eux; à côté d’eux, dans leur environnement immédiat, dans leur propre contact quotidien. Nous sommes en droit de craindre pour la sécurité de chaque citoyen et de chaque institution publique. Je crains désormais pour l’armée, la police, la justice, la banque, la médecine, les hôpitaux, les établissements publics.
La liste est longue, surtout quand on sait ou qu’on ne veut ni voir ni savoir qu’un employé, un fonctionnaire qui se sera radicalisé, n’aura pas été repéré, ni dénoncé avant son passage à l’acte imminent par crainte d’être accusé de délation ou d’islamophobie.
Ce complexe doit disparaître.
Pourrons nous espérer qu’à la lumière de ce drame affreux le gouvernement aura pris la mesure du danger et décidera de mesures efficaces et drastiques pour parer en profondeur à tout évènement de ce type afin d”écarter tout risque tant  pour le citoyen que pour la nation?
Il aura fallu quand même près de 3 jours pour que la police et la justice admettent enfin que les agressions mortelles étaient bien un attentat islamo-terroriste comme l’avait immédiatement affirmé le BNVCA dès l’annonce du crime.
Par SAMMY GHOZLAN
President du BNVCA
Comissaire honoraire de Police